Depuis plusieurs semaines maintenant, Mizuno n’a de cesse d’être actif sur le segment des chaussures de football. Aidée par la médiatisation de Fernando Torres qui était devenu son ambassadeur, la marque japonaise fondée en 1906 du côté d’Osaka est une nouvelle fois sur le devant de la scène grâce à une nouvelle version de sa Morelia II Néo. Déjà modernisée par rapport à l’emblématique Morelia, la version II Néo est encore modifiée mais dans une version superlight désormais. Conjuguée à la fabrication Made In Japan si particulière de Mizuno, la version « light » de ce modèle se veut être la chaussure de football Mizuno la plus légère de tous les temps.
Pour comprendre la démarche actuelle de Mizuno sur le marché du football, le mot « Kaizen » est probablement le plus adapté. Signifiant « amélioration continue » en français ce terme japonais composé de deux mots « kai » (changement) et « zen » (meilleur) est une démarche qui repose sur des petites améliorations faites au quotidien, constamment. Réputée dans l’industrie automobile, cette approche nippone est donc le maitre mot des employés de Mizuno depuis des années et la nouvelle Morelia II Neo β est l’un des résultats de ce travail quotidien. Pour trouver les clés de la légèreté de ce modèle, Mizuno a du avoir recourt à de nouvelles procédures de fabrication et de nouvelles technologies.
Ainsi, la semelle extérieure est dotée d’un insert en polyuréthane ultraléger qui permet de réduire le poids de la paire de 10% par rapport à une Morelia II Néo classique. L’empeigne aussi a été impactée puisque désormais constituée d’un cuir ultra-mince surpiqué et relié à un treillis en textile semi-transparent recouvert d’une doublure ultra-douce. Véritable pièce maitresse de la fabrication Made In Japan des chaussures de football Mizuno, le cuir reste donc présent sur cette nouvelle version mais d’une façon revisitée. Enfin, la languette et la semelle intérieure ont elles aussi été conçues pour réduire le poids global de la paire, portant ce modèle à 170g.
Si le poids est clairement l’atout numéro 1 de cette nouvelle Morelia II Néo β, plusieurs versions s’opposent sur le bienfait des chaussures ultra-légères. Ainsi, de nombreux manufacturiers présentent ou ont présenté par le passé des modèles légers argumentant la notion de vitesse et de sensations uniques. En effet, qui sur un terrain n’a pas rêvé d’avoir une paire ultra-légère et ne jamais la sentir tout au long du match ? Pourtant, si on en croit les spécialistes comme Jean-Luc Guer, podologue à l’OM et fondateur de la marque Wizwedge, « On se rend compte que les chaussures qui sont légères sont plus délétères que des chaussures trop lourdes parce que on perd en stabilité, au niveau proprioceptif, en consommation d’énergie, en dispersion des vibrations et on ne va pas plus vite »… Difficile de savoir qui a raison.
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