Tout juste arrivé du Brésil, Bruno Guimaraes s’impose déjà au sein de l’effectif de l’Olympique Lyonnais. Auteur d’une solide prestation lors du 8ème de finale aller face à la Juventus, le milieu de terrain brésilien se distingue aussi par le numéro 39 qu’il arbore sur son maillot alors même que le règlement de la LFP n’autorise pas les numéros « fantaisistes ». Mais alors, pourquoi le nouveau lyonnais ne veut porter que le numéro 39 ?
Que dit le règlement de la LFP ?
Lors de l’arrivée de Mario Balotelli du côté de Nice, on vous avait déjà parlé de l’article 576 du règlement de la LFP. « Chaque club de Ligue 1 Conforama et Domino’s Ligue 2 doit établir la liste d’affectation des numéros sur isyFoot 72 heures avant le début de la compétition. Cette liste ne peut excéder 30 noms, le numéro 30 est donc le dernier de la liste qui peut être complétée et mise à jour à chaque mouvement dans le club » . Partant de ce principe, Bruno Guimaraes ne peut donc arborer le numéro 39 de manière légale au contraire de la Ligue des Champions où les numéros de 1 à 99 sont autorisés. Malgré tout, la LFP nuance son premier alinéa juste après « Si un club justifie employer plus de 30 joueurs sous contrat professionnel, la Commission peut accorder une dérogation à l’alinéa précédent« . Pour que Bruno Guimaraes puisse librement porter le 39 en France, l’Olympique Lyonnais a dû demander une dérogation auprès de la Ligue de Football Professionnel qui a finalement donné son aval.
Pourquoi le numéro 39 pour Bruno Guimaraes ?
« Où je vais, j’emporterai le 39 avec moi » . Malgré ses 22 ans, le brésilien semble déjà savoir ce qu’il veut et le numéro 39 semble être au coeur de ses préoccupations. Pour comprendre cet attachement, il faut remonter dans le temps et plus particulièrement à la fin des années 90 quand son père est devenu chauffeur de taxi en 1997, un taxi qui portait … le numéro 39 justement. « Dès que Bruno est allé à l’Athletico Paranaense, je lui ai dit que s’il pouvait choisir, il devait demander le maillot numéro 39. Il nous a toujours porté chance » . Un numéro porte-bonheur en hommage à son père qui le suit désormais dans son nouveau club de l’Olympique Lyonnais « C’est grâce à lui et à ce numéro qu’il a pu subvenir aux besoins de la maison, pendant très longtemps. C’est un souvenir de lui que je garde avec moi. Peu importe où, je demande toujours ce numéro. Je l’ai même tatoué sur moi » . Une belle histoire qui méritait bien une demande de dérogation.
Crédit photo : Twitter @OL / @brunoog97
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