Les deux nouvelles versions de la Nike Mercurial, Vapor 14 et Superfly 8 se sont développées à partir des retours des athlètes Nike et se concentrent sur quatre domaines : le fit, le toucher, la traction et le style. Inspirée de la géométrie naturelle des ailes de libellule, la paire veut offrir une efficacité maximale avec un poids minimal. La grosse nouveauté de cette paire, c’est son revêtement synthétique Vaporposite qui combine un maillage en grille adhérent avec une doublure de qualité supérieure pour un contrôle de la balle à haute vitesse. Enfin, Sous le pied, la plaque Nike Aerotrak apporte de la réactivité pour les coupes rapides et les accélérations. Rendez-vous dans quelques lignes pour notre verdict.
Style
Note :
(9/10)
Difficile de ne pas aimer le style de cette nouvelle Mercurial. D’un point de vue général, elle reprend la même forme que la précédente, ce qui change c’est son revêtement synthétique que l’on remarque assez rapidement. Ce que j’aime beaucoup, c’est la nouvelle disposition du swoosh sur le côté, très dynamique, très imposant, très agressif, très Mercurial tout simplement.
Confort
Note :
(9/10)
« Est-ce que je peux jouer avec une Mercurial si j’ai les pieds larges ? » Voici la question que vous nous posez tout le temps sur les réseaux sociaux. Et bien maintenant plus que jamais, on pourra vous répondre oui. Le confort de cette nouvelle Mercurial constitue l’un de ses principaux points forts. C’est souple, ça fit bien le pied sans trop le serrer et… c’est doux. Une sensation assez surprenante mais très agréable que l’on doit notamment à la première des quatre couches du nouveau revêtement Vaporposite : le Avail Q Lining, une sorte de suédine conçue pour s’adapter à la forme du pied. Seul petit bémol, j’ai trouvé la jonction entre le talon et le col de la Superfly un peu rigide. Résultat : une ampoule. Pensez à bien casser votre chaussure avant de l’utiliser. On retrouve toujours une petite partie en Flyknit sur le cou-de-pied pour plus de confort. Cette partie va notamment se tendre et se détendre pour s’adapter parfaitement à votre pied.
Toucher
Note :
(9/10)
Au niveau du toucher de balle c’est très agréable. La paire est très fine et on a vraiment cette sensation de jouer pieds-nus. C’est encore plus remarquable qu’avec toutes les paires avec lesquelles j’ai pu jouer jusqu’ici. Vraiment c’est un gros coup de coeur. Les nouvelles Nike Mercurial sont recouvertes d’une fine couche de silicone nommée Duragon WT Skin pour apporter du grip à la paire. Combinée aux technologies ACC (All Conditions Control) et Engineered Mesh on sent que l’on a le contrôle du ballon, qu’il ne va pas glisser de manière inattendue sur la paire. On se sent en confiance et on a encore plus envie de toucher le ballon. Sur l’intérieur du pied se trouve une couche un peu plus épaisse de mousse très agréable lorsqu’elle est en contacte avec le ballon. Pensée pour minimiser la friction entre le pied et la chaussure et améliorer le confort, elle « adoucit » aussi le toucher de balle.
Maniabilité
Note :
(8/10)
La nouvelle Mercurial présente une nouvelle semelle. On retrouve toujours deux parties séparées mais cette fois-ci, elles sont connectées par une sorte de colonne vertébrale qui la rend un peu plus rigide, et réactive dans le but de vous « projeter » lors des phases d’accélération. On retrouve toujours la technologie Aerotrack, en vert sous la semelle, elle aussi est légèrement plus rigide toujours dans une recherche de vitesse. On remarque également une nouvelle disposition des crampons, un peu plus orientés vers l’extérieur pour faciliter les changements de direction comme peut le faire une libellule. Au niveau du ressenti sur cette nouvelle semelle, c’est pas l’élément dont j’ai le plus de faciliter à vous parler d’habitude. J’ai souvent du mal à trouver des différences entre les semelles des différentes chaussures que je teste. En revanche, là j’ai ressenti un vrai bénéfice, une vraie bonne sensation d’accroche, de stabilité et surtout de projection. Clairement c’est l’une des forces de cette Mercurial
Durabilité
Note :
(8/10)
Concernant la durabilité, l’entretien de la paire sera relativement simple. Un coup d’éponge humide suffira à nettoyer la paire correctement. C’est l’avantage du synthétique. En revanche, la partie en Flyknit du cou-de-pied sera elle beaucoup plus salissante et surtout beaucoup plus dur à nettoyer.
Rapport qualité/prix
Note :
(8/10)
Et enfin pour le rapport qualité/prix, la Superfly coûte 270€, la Vapor 250€, comme d’habitude donc pour les Mercurial de la gamme Elite. Si vous recherchez une chaussure de qualité et que vous l’entretenez correctement, vous en aurez pour votre argent avec cette Mercurial. Et comme d’habitude on retrouve plusieurs déclinaisons à partir de 50-55€ environ.
Verdict
Globalement, c’est une paire que j’ai beaucoup apprécié. J’ai pris beaucoup de plaisir à la tester, beaucoup de plaisir à jouer avec. Le confort j’en ai déjà parlé, mise à part la petite ampoule, je n’ai rien à redire, c’est parfait et surtout, ça épouse parfaitement le pied. J’ai de nouvelles sensations, notamment grâce au Speed Collar Package, cette mousse un peu plus épaisse qui renforce la notion de confort. La paire conviendra aussi bien aux personnes qui ont les pieds fins qu’à ceux qui ont des pieds larges. Vraiment c’est un gros coup de coeur.
Note globale
8.5Note attribuée sur 10
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Style
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Confort
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Toucher
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Maniabilité
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Durabilité
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Rapport qualité/prix
1 commentaire
David
Publié le 6 mars 2021 à 16 h 48 min
Victor, le papier complémentaire à ta vidéo sur la NIKE MERCURIAL est top !