Si Mizuno commence l’année très rapidement avec une nouvelle édition de ses Morelia Neo, on a surtout l’impression que ce nouveau coloris sort avec de nombreux de mois de retard. En effet, ce coloris aurait été complètement en accord avec l’année 2014 et son événement majeur, la Coupe du Monde au Brésil.
Mais il ne faut pas bouder notre plaisir et au contraire profiter de ce produit haut en couleur qui nous rappelle ce bel événement et nous sort de la grisaille de l’hiver. On retrouve donc une chaussure majoritairement jaune, profond et pur, à l’opposé des couleurs flashy, sans saveur, qu’on a trop l’habitude de voir. La languette, le haut du talon et la semelle remontant très haut sur le talon reprend le vert du drapeau brésilien. Pour compléter ces couleurs chaleureuses, on retrouve un logo noir et des crampons blancs.
Au-delà de ce nouveau coloris, il faut s’attarder sur la languette de ce modèle. La première raison réside dans le double passage fait dans la languette pour les lacets. Ce petit détail permet de bien stabiliser la languette et donc favoriser le confort.
L’autre point intéressant est l’écrito : « Professional Model : Made in Japan ». En effet, ce modèle se voit réservé le même traitement que les modèles réalisés pour le monde professionnel. On retrouve donc un cuir de la plus haute qualité possible pour les chaussures de foot, très souvent réservé au monde professionnel. Il est par ailleurs traité avec de la silicone liquide afin de le rendre étanche, résistant aux tâches et durable.
Si on a l’habitude que les composants soient différents entre les modèles haut de gamme de ceux grands publics chez toutes les grandes marques, Mizuno va ici plus loin en produisant ces chaussures dans les mêmes ateliers que ceux qui réalisent les modèles professionnels, avec des artisans et machines hautement qualifiés. Ainsi, à l’image de New Balance et de ses séries ‘Made in UK’ ou ‘Made in USA’, Mizuno propose un modèle garantissant des composants mais aussi une réalisation haut de gamme, bien loin des grandes chaînes de production industrialisées.
Gageons que ces deux éléments réunis sera justifier un prix élevé de 250€.
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