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La Nike Mercurial Superfly IV… un an après 

Publié le 22/01/2016

Comment « vivent » nos chaussures de foot dans la durée ? C’est le genre de question que l’on se pose tous avant d’acheter une nouvelle paire. On vous propose donc d’analyser l’état d’une chaussure de foot après un an d’usage. Cette semaine, c’est la Mercurial Superfly qui passe à la loupe.

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Le joueur : Julien ; Type de pratique : en club à l’Internationale Soissonnaise  (Senior Promotion Interdistricts Picardie) ; Poste : milieu de terrain central (10 ou 8) ; Type de pieds : pieds fins ; Poids : 73 kg ; Terrain de pratique : Pelouse naturelle grasse ; Type de crampons de la chaussure : FG (Firm Ground) normalement conseillé sur de la pelouse naturelle sèche et souple. Précédents modèles : adidas Predator, Nike Tiempo IV.

Rythme d’usage 

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« J’ai porté la Mercurial Superfly IV pour la première fois en septembre 2014. Je l’ai mise à chaque entraînement et en match soit trois fois par semaine pendant un an. Au total, je l’ai portée une centaine de fois. J’ai finalement dû changer de chaussures car une lamelle a fini par se décoller.»

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Entretien de la chaussure

« Je suis un très mauvais exemple en ce qui concerne l’entretien d’une chaussure donc je lavais ma Mercurial Superfly IV très rarement. Par contre, j’ai trouvé qu’elle était très facile à nettoyer et qu’elle n’absorbait pas excessivement la saleté. Le matériau sur l’empeigne est surprenant sur ce point. Il ne se salit pas rapidement mais se nettoie facilement. »

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Premiers signes d’usure 

« Au niveau des technologies, je n’ai pas constaté une perte de la qualité de la chaussure. La tige ne s’est pas abîmée ou déchirée. Les crampons étaient performants jusqu’à ce que l’un d’eux lâche mais de mon premier à mon dernier usage, je n’ai pas trouvé que la paire avait perdu en qualité. Par contre, j’ai constaté une usure assez rapide des lacets. Au bout de quatre-cinq mois, ils se sont craqués à plusieurs endroits mais principalement sur la partie centrale. Du coup, en fin de parcours, je sentais que mon pied était moins serré que lors des premiers essais et que le bout montrait quelques signes d’usures. Enfin, les lamelles ont commencé à s’ouvrir vers l’extérieur au bout du 12e mois. »

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Impressions globales 

« La Mercurial Superfly IV est la première chaussure avec le col Dynamic Fit que j’ai portée. J’ai vraiment eu l’impression de redécouvrir le foot car c’est très différent au niveau des sensations. J’avais l’impression de mieux maîtriser le ballon et que mes pieds ne faisaient qu’un avec lui. Techniquement, dans les petits périmètres, j’étais très à l’aise avec mes Superfly.  Mais après environ six mois d’usage, je ne m’y suis plus retrouvé dans la paire sans doute parce que je n’avais pas le profil pour la porter. Mon jeu est plutôt posé et peu axé sur les accélérations. J’ai aussi trouvé que les lamelles étaient peut-être un peu trop grandes et bizarrement, j’étais plus à l’aise avec la Mercurial Superfly IV FG sur des terrains gras et que sur des terrains sec et durs. Par contre, je n’avais pas de bonnes sensations pour les passes longues avec.  Pour les dribbles, c’était parfait mais pour les passes et les frappes, moins. »

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 Verdict 

« Globalement, c’est incontestablement une paire de qualité et qui s’est avérée, à ma grande surprise, solide. J’ai pris quelques coups de crampons sur l’empeigne et elle ne s’est pas abîmée ou déchirée. Par contre, on sent bien les coups à cause de la finesse du matériau utilisé. Au final, je ne recommanderais pas la paire à des joueurs de mon profil mais plus aux ailiers et latéraux. Ce n’est vraiment pas qu’un argument commercial, je pense que ce type de joueurs se retrouvera plus facilement dans cette chaussure. Pour finir, j’ai été un peu déçu de la durée de la chaussure, qui est certes correcte mais pour une paire premium achetée au prix fort, je m’attendais à un petit peu mieux. »

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Note de la rédaction 

Comme expliqué par Julien, il aurait sans doute dû choisir une chaussure plus adaptée à son profil (Magista Obra, Nike Tiempo voire Nike Hypervenom) car la Mercurial Superfly IV est destinée aux joueurs rapides qui évoluent sur le côté. Le fait d’avoir utilisé des crampons FG, normalement destinés aux pelouses naturelles sèches, sur des terrains gras peuvent aussi expliquer le décollement d’une des lamelles au bout de douze mois.

5 commentaires

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Seb

Publié le 22 janvier 2016 à 11 h 16 min

L’empreigne ne s’est pas ouverte sur son orteil (droitier je présume) ? Les photos 5 et 8 tendent à le montrer non ?

Footpack

Publié le 22 janvier 2016 à 16 h 57 min

On aperçoit effectivement un début d’ouverture mais l’empeigne ne semble pas s’être vraiment déchirée.

maxfoot

Publié le 22 janvier 2016 à 22 h 10 min

des montantes trop classes !!! j’adore!!

METIVIER

Publié le 10 janvier 2017 à 14 h 50 min

Bonjour Frédéric,
Je ne sais pas comment tu as réussi à garder aussi longtemps tes NIKE, perso j’en ai 2 paires et elles m’ont lachées en même pas 4 mois, et NIKE s’en moque totalement à plus de 200 euros la paires, dégouté je suis repartis chez ADIDAS…. Si tu veux des photos je peux t’en envoyé….
Sportivement Philippe.

Frédéric Yang

Publié le 11 janvier 2017 à 10 h 01 min

Bonjour,

Je veux bien te croire. Tu n’es pas seul dans ce cas. Pour le coup, ici c’est le témoignage d’un autre joueur que j’ai interviewé. Perso, je joue avec des Mercurial Superfly V cette saison. Après 6 mois, rien à signaler. Je joue avec uniquement sur synthétique. J’ai dû mal à expliquer ces différences entre les paires qui craquent rapidement et celles qui restent solides. Peut-être une question de pieds fins et forts ?

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