Comme vous le savez sans doute, chez Footpack, nous sommes de grands fans d’Emilio Sansolini, dont nous vous partageons régulièrement les créations sur nos comptes Facebook, Twitter et Instagram. Nous avons pu poser quelques questions au graphiste, qui prend un malin plaisir à revisiter les maillots actuels à la sauce « vintage ».
Bonjour Emilio, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Je m’appelle Emilio Sansolini, j’ai 31 ans. Je suis originaire d’Argentine et je vis actuellement à Gibraltar, où je travaille pour une société de paris en ligne spécialisée dans le sport depuis 6 ans maintenant. Je suis également graphiste en freelance.
Tu es également un amateur de ballon rond…
De manière générale, je m’intéresse beaucoup au football. Je suis supporter d’Independiente en Argentine, et même si j’ai moins l’occasion de les suivre depuis que j’ai déménagé, j’essaie de regarder quelques matchs lorsqu’ils ne sont pas diffusés trop tard… Je suis également tombé amoureux du jeu du Barça depuis 2006. J’essaie de regarder leurs matchs le plus possible.
Quand j’étais enfant, je passais des heures à dessiner des maillots
Depuis quand t’intéresses-tu au design de maillots de foot, et pourquoi ?
Depuis toujours ! Quand j’étais enfant, je passais des heures à dessiner des maillots, mais également des logos, des chaussures et beaucoup d’autres choses en lien avec le football. Je me souviens avoir collectionné les vignettes de joueurs pendant la Coupe du Monde 1990 en Italie, puis de les créer moi-même pour les compétitions nationales. J’achetais également des magazines de sport, j’adorais regarder les pubs qu’on pouvait y trouver. C’est à partir de là que j’ai commencé à créer moi-même.
Le style des maillots de football a beaucoup évolué au cours des dernières années. Que penses-tu des maillots actuels ?
Je suis assez nostalgique des anciens maillots, qui selon moi, représentaient à merveille l’identité des clubs. Je n’aime pas trop les maillots modernes, que je ne trouve pas aussi élégants que ceux d’avant. D’autant plus qu’aujourd’hui, les différents logos des sponsors prennent le pas sur le logo du club.
As-tu malgré tout une préférence pour un équipementier en particulier ?
J’ai toujours apprécié le travail de Nike, je trouve qu’ils ont toujours un temps d’avance sur les autres équipementiers. J’adore leur style. Cela dit, je ne suis pas particulièrement impressionné par leurs maillots cette année. Je préfère ceux d’adidas. Le fait d’avoir supprimé les trois bandes sur les manches est, selon moi, une grosse amélioration. J’ai toujours trouvé ça « too much ». Leurs maillots sont bien plus classes cette année.
Si tu devais choisir, quel serait ton Top 3 parmi les équipes qui vont disputer l’Euro ?
J’aime beaucoup les nouveaux maillots adidas de la Belgique, domicile et extérieur. Chez Nike, j’aime bien le domicile de la Turquie et l’extérieur de la France. J’aime bien également le maillot domicile adidas de l’Allemagne, qui bien que très simple, reste très élégant.
Qu’en est-il des chaussures de foot ?
J’ai vraiment envie de dessiner des chaussures de foot, c’est quelque chose que j’ai en tête depuis un moment et que je suis en train d’expérimenter. Je n’aime pas du tout les chaussures actuelles, que je trouve beaucoup trop colorées, et qui manquent cruellement d’élégance à mon goût. D’ailleurs, je joue toujours avec de « vieilles » Nike Tiempo, un grand classique.
Peux-tu nous en dire un peu plus sur ta collaboration avec Coolligan ?
Suite à mon projet « Vintage Clubs », j’ai eu la chance d’être contacté par de nombreuses boîtes qui m’ont proposé de produire mes créations. Coolligan en faisait partie. J’adore leur style, la qualité de leurs produits et leur façon de travailler. Il y a un an, nous avons donc décidé de faire quelque chose ensemble, et de lancer une collection. Je suis satisfait du résultat, j’espère que ce sera le cas de tout le monde !
D’autres projets pour le futur ?
Cette année, EA Sports m’a contacté pour créer des maillots pour FIFA Ultimate Team. On se reverra sans doute en 2017 pour les nouveaux maillots…
Un grand merci à Emilio Sansolini pour sa disponibilité !
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