Le 11 parfait. Voilà comment on pourrait résumer l’équipe de Burnley qui a démarré face à Liverpool lors de la dernière journée de Premier League. Alors certes, les Clarets ont été battu 2-0 par les Reds mais c’est ailleurs que l’histoire se passe puisque pour la première fois depuis 22 ans, le onze de départ de Burnley était composé de 11 joueurs qui portaient des numéros de 1 à 11 !
Dans une époque où les numéros personnels et/ou fantaisistes sont devenus normaux, c’est un retour vers le football traditionnel qui nous a été offert à l’occasion de cette rencontre. Un match que les puristes ont forcément du apprécier.
Une compo à l’ancienne pour Burnley
93 ans après la première apparition des numéros lors d’un test grandeur nature en Angleterre et 88 ans après la première utilisation des numéros lors d’un match officiel (Finale FA Cup entre Man City et Everton), les numéros de maillots sont donc revenus à leur utilisation première durant 90 minutes et grâce aux joueurs de Burnley. En effet, d’un point de vue historique, les numéros des maillots correspondaient aux postes des joueurs. On retrouvait ainsi le numéro 1 pour le gardien, le défenseur droit le 2, les défenseurs centraux le 4 et le 5, le défenseur gauche le 3, les deux milieux de terrain le 6 et 8, l’ailier droit le 7, l’ailier gauche le 11, le meneur de jeu le 10 et l’attaquant le 9. Seule l’Angleterre utilisait un système différent avec le 6 qui était défenseur central et le 4 milieu central. C’est ce que l’on retrouve de manière habituelle dans le football amateur aujourd’hui.
Et c’est justement dans cette configuration que les Clarets ont évolué. Car oui, outre le fait de retrouver les symboliques numéros de 1 à 11 sur les maillots des joueurs, les hommes de Sean Dyche étaient également alignés aux bons postes durant cette rencontre. Si on connaissait déjà l’attachement du club de Burnley et de son coach au classique 4-4-2, c’est un véritable voyage dans le passé que le club nous a offert. En effet, la dernière fois qu’une équipe avait évolué de la sorte sur un terrain de Premier League, c’était lors de la deuxième journée de la saison 1998-1999 avec le club de Charlton Athletics. À noter que si le onze de départ de Burnley était une ode à une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, le banc était en revanche totalement différent puisqu’on y retrouvait les numéros 22, 25, 37, 38 ou encore 39. Bien loin du onze de départ.
Le marketing au coeur des choix des numéros
Si les numéros avaient donc autrefois une utilisation purement pragmatique, ils sont aujourd’hui devenus bien plus que de simples chiffres dans le dos des joueurs de foot. On l’a notamment vu avec le transfert de Léo Messi au PSG, le numéro d’un joueur est devenu important d’un point de vue marketing. Très attendue par les supporters, la décision du numéro de l’argentin a été au coeur de nombreuses discussions et de très nombreuses spéculations jusqu’à ce que le numéro 30 sorte du chapeau afin de rappeler ce numéro qu’il avait déjà porté à ses débuts au Barça. S’il était autrefois totalement anecdotique, le numéro 30 du PSG est devenu légendaire en seulement quelques jours et dans l’histoire du club, il sera à jamais associé à la signature de Lionel Messi.
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Crédit photo à la Une : Reuters
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