Le 2 pour Karim Benzema, le 5 pour Ousmane Dembélé ou encore le 10 pour Mattéo Guendouzi… Voilà à quoi pourrait ressembler les flocages de l’Équipe de France si les numéros des Bleus étaient attribués par ordre alphabétique. Lunaire, non ? Pourtant, c’est ce que réalisait la Fédération argentine jusqu’à la Coupe du Monde 1986.
Entre leur symbolique ou par superstition, l’attribution des numéros peut être un véritable casse-tête pour les clubs et les sélections. En utilisant ce procédé, les dirigeants argentins se sont ainsi évités de nombreux problèmes dans le vestiaire.
At the 1982 World Cup, Argentina assigned squad numbers alphabetically which led to the madness of outfield player Ossie Ardiles wearing number 1.
A thread of the other strange squad numbers: pic.twitter.com/9Ilikejlbq
— Shirt in a Box (@theshirtinabox) December 9, 2022
Un milieu offensif avec le numéro 1
Le staff argentin a donc choisi les numéros des joueurs par ordre alphabétique de la Coupe du Monde 1974 à celle de 1982. Sur le terrain on retrouvait ainsi des joueurs de champs avec le 1 comme Osvaldo Ardiles (1982) et Norberto Alonso (Beto), tandis que le gardien de l’époque, Fillol, s’est vu attribuer le 15, le 5 voire le 7. Précision, c’était avant que la FIFA impose le numéro 1 aux portiers.
En Argentine, un seul un joueur a pu choisir son numéro, Diego Maradona. Lors de la Coupe du Monde 1982, l’Argentin étrenne le chiffre 10 alors qu’il aurait dû hériter du 12.
Diego Maradona, 6 defans oyuncusuna meydan okuyor, 1982. pic.twitter.com/ybrL6drjIp
— Baksana buna.. (@BaksanaBuna) December 8, 2022
Une coutume qui s’arrête en 1986
Cette tradition est définitivement abandonnée en 1986 lors de la Coupe du Monde au Mexique. Daniel Passarella, le capitaine, exigea de garder son numéro fétiche le 6. Et il lui a porté chance puis qu’il est le seul Argentin de l’histoire à avoir remporté deux Coupes du Monde.
Ah oui, pour les curieux, Lionel Messi aurait porté le numéro… 13.
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