Maillots de foot

Le maillot arc-en-ciel devrait disparaître en Ligue 1

Publié le 16/10/2023

D'après RMC Sport, le flocage arc-en-ciel ne sera plus utilisé en Ligue 1. Il avait pour but de soutenir la diversité et l'inclusion.

Voilà une nouvelle qui plaira à certains footballeurs de Ligue 1. D’après RMC Sport, le flocage arc-en-ciel ne sera plus floqué sur les maillots des clubs français. Souvent utilisé pour soutenir des causes liées à la diversité, à l’inclusion, ou à la communauté LGBTQ+, il devrait disparaître des vestiaires. La LFP et ses partenaires semblent donc avoir fait le choix de la facilité. Dommage.

Un flocage polémique

Ces dernières saisons, la Ligue de football professionnel a instauré une journée de sensibilisation à la lutte contre l’homophobie, impliquant les 40 clubs de la Ligue 1 et de la Ligue 2. Cette journée précède la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, et à cette occasion, les joueurs sont encouragés à revêtir des maillots floqués avec des numéros arc-en-ciel, tandis que les arbitres, les délégués et les entraîneurs sont invités à porter des brassards arborant ces mêmes couleurs symboliques.

Problème, certains footballeurs s’y opposent ce qui donne lieu à des situations loufoques. Par exemple au PSG, Idrissa Gueye avait boycotté le match pour ne s’afficher avec le flocage arc-en-ciel. Il en était de même pour Donatien Gomis de l’EA Guingamp.

Avant le coup d’envoi de chaque rencontre, plusieurs joueurs ont aussi évité de poser derrière la banderole « Homos ou Hétéros, on porte tous le même maillot ».

L’homophobie, un fléau dans le foot

Les joueurs ne sont pas les seuls à être visés, le public l’est également. Au cours de la saison précédente, les délégués de match ont signalé des chants ou des banderoles discriminatoires, ce qui a conduit à 202 sanctions de la part de la Commission de discipline lors de 175 matchs, soit environ 22% des rencontres.

Ces sanctions se sont réparties comme suit : 106 avertissements, incitant les clubs à mettre en place des ateliers de sensibilisation ; 61 amendes avec sursis ; 34 amendes fermes et la fermeture d’une tribune à une occasion. Le chiffre le plus préoccupant est que 95% de ces incidents sanctionnés par la commission étaient liés à des actes de discrimination homophobe.

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