Lors des premiers matches de foot avec un numéro sur le dos, 2 nombres sont sélectionnés en une fraction de seconde. Le numéro 9 et le 10 sont les deux chouchous des footballeurs. Le 9 est le symbole de l’attaquant, porté par les plus grands. Ronaldo, Van Basten, Inzaghi, Pauleta, ils sont nombreux à l’incarner, et forcément, à faire rêver. Ce chiffre inspire les plus grands exploits des grands buteur, qui font chavirer une rencontre et transcendent la foule.
C’est le même cas pour le 10, porté par Zidane, Platini, Mbappé en équipe de France, mais aussi Maradona, Messi, Pelé, Del Piero ou encore Neymar. Ces noms, qui font partie pour la plupart de ceux inscrits au Panthéon du football, sont des modèles pour les plus jeunes. Coup franc en pleine lucarne, roulette, passements de jambes, le numéro 10 est synonyme de classe. Il est le plus souvent attribué au meneur de jeu, au joueur le plus fort techniquement de l’équipe, et c’est lui qu’on repère en premier sur le terrain.
Ces deux nombres sont les numéros presque obligatoires que chaque équipe a dans ses rangs au coup d’envoi. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde en Ligue 1. Si en district et National, les numéros vont des titulaires vont de 1 à 11 (on vous voit les remplaçants qui font style de rendre hommage à Thierry Henry avec le 14), ceux de l’élite sont libres, au choix, entre le 2 et le 99.
Hommage et orphelins
Et lorsque l’on observe attentivement les numéros qui composent les clubs de Ligue 1, un petit détail attire notre attention. Trois clubs n’ont pas de numéros 9 dans leurs rangs, et un club de L1 n’a pas de n°10.
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Dans les clubs sans 9, il y a d’abord le FC Nantes, qui a décidé de retirer ce numéro en hommage au regretté Emiliano Sala. Dans un communiqué à la suite de la disparition de l’Argentin, Walder Kita détaillait l’initiative. « Emiliano a laissé son empreinte. C’est pourquoi, comme beaucoup de supporters, je souhaite l’honorer à nouveau en retirant le numéro 9″, pouvait-on lire dans un communiqué du FCN. Ses supporters l’honore encore à chaque match à la Beaujoire ou un chant à sa gloire est scandé à la 9e minute de jeu.
Le deuxième club sans 9 est le FC Lorient. Cela est dû au départ d’Ibrahima Koné à Almeiria mi-août, qui portait ce chiffre dans le dos. Aiyegun Tosin, arrivé fin juillet, a lui opté pour le 27. Les Merlus se retrouvent orphelins d’un numéro 9, tout comme les Lyonnais.
L’Olympique Lyonnais ne dispose pas non plus de numéro 9 dans son effectif, et on peut dire que ça se voit. Pire attaque du Championnat, l’OL n’a inscrit que 7 buts et a dû faire face à la suspension de son avant-centre, Alexandre Lacazette, pendant 3 des 9 premières journées de L1. L’ancien Gunner, qui a 3 buts à son compteur, porte lui le n°10. C’est Moussa Dembélé, qui a quitté l’OL a l’issue de son contrat en fin de saison dernière, qui avait le 9. Depuis, le numéro n’a pas été repris. Ni par Mama Baldé, qui a récupéré le 7 de Karl Toko-Ekambi, ni par Ernest Nuamah, qui est resté fidèle au n°37 qu’il portait à Nordsjaelland.
Le FC Metz a failli réaliser le sacrilège de n’avoir ni 10, ni 9, mais finalement, la recrue Oscar Estupinan, arrivée en toute fin de mercato, a sauvé le club messin sur le gong. Après le départ de Georges Mikautadze, le numéro 9 était vacant, et il a donc pu le récupérer. Ce n’est pas le cas du 10 de Youssef Maziz, parti au bout du mois d’août à Louvain, qui n’a pas trouvé preneur. Si Booba veut « que des numéros 10 dans (sa) team », Metz n’en a même pas un, et c’est bien triste. Ce n’est pas faute d’avoir des joueurs intéressants comme Lamine Camara, capable de marquer de 58 m.
© Lorient et OL
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