C’est donc une histoire peu commune qui arrive en ce moment au joueur du FC Barcelone Rafinha. Pour remettre parfaitement les choses dans leur contexte, on se rappelle qu’il y a quelques jours, l’international brésilien avait été repéré en train de porter des chaussures masquées et on vous en parlait bien sûr dans notre article #BootsMercato. Facilement identifiable, on s’était aperçu qu’il s’agissait du modèle Morelia II Néo de la marque japonaise Mizuno et la rupture avec son équipementier historique adidas semblait donc en cours. Comme vous le savez maintenant, les chaussures masquées permettent souvent aux joueurs de tester des prototypes de leur équipementier mais également les chaussures d’une marque concurrente.
Jusqu’ici rien d’anormal donc pour le milieu de terrain brésilien. Mais pourtant, ce brutal changement de chaussures qui dure dans le temps ne semble pas au goût d’adidas. Sous contrat officiel avec la marque aux trois bandes depuis 2013 et jusqu’au 30 juin 2018, Rafinha devrait avoir le droit d’arborer les chaussures de son choix désormais. Sauf que du côté de l’équipementier allemand et de son avocat Dolf Segaar, une prolongation de contrat de 5 ans lui a été faite il y a quelques mois et en l’absence de retour de la part du joueur, le contrat a été tout simplement renouvelé jusqu’en 2023. Se trouvant lésée dans cette affaire, la firme allemande adidas réclame aujourd’hui des dommages et intérêts au joueur à hauteur de 100 000 euros par jour passé sans avoir porté ses chaussures. 6 mois après la fin de son contrat, le montant pourrait atteindre les 15 millions d’euros.
Reste à savoir désormais ce que le tribunal va décider ? L’absence de réponse de la part du joueur devait-il reconduire tacitement le nouveau contrat? On attend avec impatience la réponse de la justice dans cette affaire qui pourrait également faire jurisprudence dans les années à venir.
Crédits photos : FC Barcelone
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