Le 30 janvier 1972, la ville de Londonderry, où Derry, connaît l’un des jours les plus sombres de son histoire, le Bloody Sunday (Dimanche sanglant). Lors d’une manifestation, l’association des droits civiques d’Irlande du Nord défile dans la ville pour réclamer l’égalité entre les catholiques et les protestants. Après quelques échauffourées, les soldats britanniques, présents sur place pour éviter les débordements, prennent pour cibles les manifestants. Ces affrontements ont fait 14 morts et 28 blessés.
Pour commémorer le 50e anniversaire de cet événement tragique, O’Neills a réalisé un maillot spécial à la demande du Bloody Sunday Trust. Créée en 1997, cette association a servi d’intermédiaire aux familles des victimes à la recherche de soutien au cours de l’enquête sur le Bloody Sunday.
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Le maillot en hommage au Bloody Sunday
Un maillot riche en significations
La tenue réalisée par l’équipementier irlandais est parée de 14 bandes verticales sur la poitrine. Ces dernières font allusion aux 14 victimes du Bloody Sunday. Leurs noms sont inscrits au dos du maillot. Le jersey présente une feuille de chêne, symbole historique de Derry. Son nom, provient de l’anglicisation de l’irlandais « Doire » qui signifie « chêne de Colomba ». Un arbre très présent en Irlande.
Sur le devant, O’Neills a ajouté l’inscription « We Shall Overcome » (Nous surmonterons). Enfin, l’imprimé qui décore la partie basse de la tenue est une image tirée de la manifestation de 1972. Les bords de manches, eux, affichent un bande noire sur laquelle est écrit « One world – one struggle » (un monde, une lutte).
Le Bloody Sunday, le combat de James McClean
Sur les terrains de foot anglais, l’histoire du Bloody Sunday est aussi mise en avant par un homme, James McClean. Originaire de Derry, l’Irlandais refuse de porter le poppy, un badge en forme de coquelicot qui rend hommage aux soldats morts au combat. Cette décision lui a d’ailleurs valu plusieurs menaces de mort.
En début d’année, l’épouse du joueur de Wigan s’est d’ailleurs exprimée à ce sujet sur son compte Twitter. “On nous a craché, crié dessus, les soirées ont été gâchées par des gens qui lui ont fait des remarques”.
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