Modèle phare chez Nike, la Mercurial Superfly est un silo que les joueurs adorent personnaliser. On a aussi succombé en personnalisant la dernière Mercurial Superfly V. Récit conté par Fred.
Faut-il vraiment présenter la Mercurial ? Depuis 1998, cette paire est l’une des plus populaires chez Nike. Axé sur la vitesse et le toucher de balle, ce silo est le modèle iconique des attaquants. Et avec la sortie de la Mercurial Superfly V, que j’avais pu découvrir en exclusivité à Milan, je me devais presque de personnaliser ma propre paire, comme je l’avais fait avec la Tiempo Legend 6.
Comme d’habitude, la première étape consiste tout simplement à se rendre sur nike.com et de taper «Mercurial Superfly» sur la barre de recherche. Ensuite, on découvre sur une page de présentation avec les différentes gammes de Mercurial. Parmi la sélection proposée figure la Mercurial Superfly V iD. Comme pour la Tiempo Legend, seuls les modèles haut de gamme sont personnalisables donc j’avais concrètement le choix entre la Mercurial Superfly V et la Mercurial Vapor XI. Après avoir regardé les possibilités de personnalisation de la Vapor, j’ai finalement opté pour la Superfly et je vais expliquer pourquoi en fin d’article.
Donc pour revenir à la Mercurial Superfly, la première étape renvoie sur le choix de la couleur de la tige. On a le choix entre une couleur unie ou une version avec des rayures de zèbre. Que l’on opte pour la première ou la deuxième version, 12 couleurs vous sont proposées. C’est déjà plus que la Tiempo Legend 6. Je décide de colorer la tige en blanc sachant, à ma grande déception, qu’il n’est pas possible de choisir la couleur du col montant Dynamic Fit, qui est noir de base.
Ensuite, Nike propose de choisir la couleur du swoosh (ou la virgule, en français). Encore une fois, on peut opter pour une couleur unie ou une version avec des rayures noires. 13 couleurs nous sont proposées et je choisi le violet (la couleur principale de mon club) avec des rayures noires pour « matcher » avec le Dynamic Fit. A l’heure actuelle (septembre 2016), le violet n’est plus disponible parmi les couleurs proposées. J’ai donc eu de la chance en m’y prenant assez tôt mais sachez que les couleurs sont régulièrement mises à jour.
La prochaine étape, c’est le choix de la couleur des lacets. Ici, on a la choix entre 12 couleurs unies ou 4 coloris avec des tâches de peinture. J’opte pour les tâches de peinture avec du noir en couleur principale et des tâches de peinture blanches.
Ensuite, vient le choix du type de semelle. Nike vous propose trois types de crampons : FG (pelouse naturelle sèche), SG (pelouse grasse) et AG (pelouse artificielle). Jouant la plupart du temps sur pelouse artificielle, je choisis les crampons AG. Contrairement à la Tiempo, on ne peut pas choisir la couleur de la plaque extérieure qui est et restera noire.
Les trois dernières étapes concernent les inscriptions personnalisées et l’ajout possible d’un drapeau. Je choisis d’inscrire mon prénom ou plutôt mon diminutif « Fred » sachant que Nike nous limite toujours à 5 caractères… On peut colorer son nom avec un panel de 12 couleurs différentes. On peut ensuite ajouter un nombre à 2 chiffres mais je fais l’impasse sur cette possibilité puisque je n’ai pas de numéro fixe lorsque je joue.
Pour finir, j’ajoute le drapeau de la France mais je constate que le choix est toujours très limité (16 nations seulement proposées).
Pour finaliser la commande, il faut choisir sa pointure et valider son panier. En cliquant sur mon panier, je découvre toutes les informations relatives à mes choix de personnalisation. Le coût de la personnalisation d’une Mercurial Superfly V version AG s’élève à… 330 euros (340 euros pour une paire iD avec une semelle SG) contre 290 euros pour une Mercurial Superfly V « classique ». Comme d’habitude, Nike offre les frais de port et de livraison. Une fois la commande passée, Nike annonce une livraison sous 40 à 45 jours. J’ai commandé la paire le 15 juillet et je l’ai reçu début septembre. Pour ma part, j’ai eu un petit souci de livraison car le livreur n’a pas trouvé mon adresse postale. Derrière, le service après-vente de Nike m’a contacté pour trouver une solution. Après la livraison, ce même service après-vente m’a recontacté pour savoir si j’avais bien reçu le colis. J’ai trouvé cela fort appréciable et cela me rassure pour une prochaine commande sur le site de Nike.
Mis à part ça, je suis très satisfait du rendu final de ma paire, qui est très fidèle à ce que me montrait l’écran. Après 2 sessions d’essai, je n’ai pas constaté d’anormalité sur la paire. Désormais, j’espère juste qu’elle ne s’usera pas rapidement.
Bon, comme je l’évoquais en début d’article, j’ai fortement hésite entre la Superfly V et la Vapor XI pour ma personnalisation. En regardant les possibilités de personnalisation de la Vapor XI, j’ai découvert qu’elles étaient très limitées avec le choix entre seulement trois couleurs de base pour la tige et 5 à 7 pour les couleurs secondaires. Par contre, sur la version Vapor, l’internaute peut choisir la couleur des rayures Speed Ribs. Chose impossible pour la Superfly V.
Au final, j’ai quand même été déçu du manque de possibilités de personnalisation sur la Mercurial Superfly V, surtout que le designer de la paire promettait plus de variétés dans les choix. Même si c’est déjà satisfaisant, je trouve que Nike stagne un peu côté personnalisation de la Mercurial, surtout qu’il peut aller encore plus loin vu les possibilités qu’offre la Tiempo, par exemple. On verra si ça évolue dans quelques mois…
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