Et si l’AC Milan et adidas se séparaient ? C’est en tout cas une rumeur persistante qui nous vient d’Italie depuis quelques jours. Sous contrat avec la marque allemande depuis 1998, les Rossonero pourrait se diriger vers un autre géant allemand de l’équipement …
Dans la tête de nombreux fans du ballon rond, l’AC Milan et adidas c’est une longue et belle histoire d’amour. Si le contrat actuel a débuté en 1998, l’histoire commune a vraiment commencée à la fin des années 70 avec une première collaboration qui dura 4 ans puis au début des années 90 et jusqu’en 1993. En 1998, la marque aux trois bandes prend la succession de Lotto et participe à la conquête de trois titres nationaux (1999, 2004, 2011), une coupe d’Italie (2003) mais aussi et surtout la double victoire en Ligue des Champions (2003, 2007). C’est alors l’époque des Nesta, Inzaghi, Pirlo, Shevchenko sans oublier la légende Maldini.
A cette époque, le Milan fait office de tête d’affiche pour adidas au même titre que le Real Madrid. Si au milieu des années 2000, le marketing n’occupe pas la place ô combien importante qu’il occupe aujourd’hui dans l’économie d’un club, il reste malgré tout un enjeu majeur et permet de renouveler de juteux contrats. Reconduit en 2008 pour 5 ans, puis en 2013 pour 10 ans, le contrat qui lie le club lombard au manufacturier allemand pourrait finalement prendre fin dès la fin de la saison 2017-2018 !
S’il y a encore un an, on était loin de s’imaginer un tel scénario, la vente du club a accéléré les choses. Désormais sous pavillon chinois, le club milanais et sa nouvelle direction ont à de nombreuses reprises exprimés publiquement l’envie de faire venir de nouveaux sponsors qui offriraient la possibilité de retrouver les sommets nationaux dans un premier temps et européen à moyen terme. Désormais loin dans la hiérarchie d’adidas, notamment devancé par le Real, le Bayern, Manchester United ou la Juventus, le Milan se verrait bien retrouver le statut de de numéro 1 chez un grand équipementier et aurait ainsi négocier la rupture anticipée de son contrat et ce, dès la fin de cette saison !
New Balance, Under Armour ou Puma ?
Et c’est donc là que les choses sérieuses commencent pour les nouveaux investisseurs chinois. Car devenir le nouvel équipementier de l’AC Milan offrirait une exposition mondiale assurée et désormais un théâtre de jeu idéal en Asie. Si Nike ne semble pas vouloir se positionner, il faut se tourner vers les outsiders comme les américains New Balance ou Under Armour ou vers l’allemand Puma. Si les deux premiers n’ont pas encore perdu la bataille, il semblerait que le club lombard est succombé aux sirènes de la marque au félin bondissant.
Déjà actif avec la reprise du contrat de l’Olympique de Marseille (une fois de plus à la suite d’adidas …), Puma réaliserait un très gros coup sur le marché des équipementiers avec la reprise de l’AC Milan et ferait aussi une entrée fracassante dans le seul grand championnat européen qui manque à son tableau de chasse.
Alors que les modalités du contrat qui lierait les deux parties n’ont pas fuité, il y a fort à parier que les dirigeants milanais ne négocieront pas en deçà de ce qu’Arsenal avait négocié en 2013 avec Puma, à savoir près de 40 millions d’euros par saison. En comparaison, adidas offrait environ 25 millions au Milan.
Vers un échange AC Milan – Arsenal ?
Et si l’arrivée de Milan chez Puma signifiait la fin de la collaboration avec Arsenal ? A en croire la presse britannique depuis quelques semaines, ce serait une tendance qui deviendrait de plus en plus crédible. Club phare de l’équipementier allemand depuis 2013, Arsenal fait le forcing depuis plusieurs mois pour renégocier son contrat actuel qui prend fin en juin 2019. Loin derrière ses rivaux anglais, le club londonien qui perçoit actuellement 40M€ / saison se verrait bien augmenter considérablement ses recettes via la signature d’un contrat extrêmement juteux.
Ace jour, Puma possède les cartes en main pour conserver Arsenal et ainsi bénéficier d’une exposition internationale qui regrouperait Arsenal, Dortmund, Milan et Marseille, mais il y à là aussi fort à parier que de très nombreux manufacturiers vont frapper à la porte du board londonien dans les prochaines semaines …
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