Après la version galactique de la Mercurial Superfly IV lancée avant le Clasico d’Octobre 2014, Nike a récidivé en sortant une scintillante CR7 Mercurial Superfly IV Silverware juste avant le deuxième affrontement de la saison entre le Real Madrid et le FC Barcelone. Nous avons eu le privilège de tester la paire en exclusivité. Impressions.
Décidément, Cristiano Ronaldo est chouchouté par la marque à la virgule. Après l’éblouissante CR7 Mercurial Superfly Galaxy, nous voilà en présence d’une CR7 Mercurial Superfly IV Silverware encore plus brillante que la précédente. Mais sont-elles vraiment différentes ?
Confort
Comme pour les autres versions de la Mercurial Superfly IV, la CR7 Silverware possède un bracelet Dynamic Fit, ce fameux col qui englobe le pied comme une chaussette et qui assure une meilleure tenue de la cheville. L’empeigne en maille demeure toujours aussi fine, il n’y a donc aucune différence entre ce modèle et les précédentes Mercurial Superfly IV.
Esthétique
C’est ce qui saute le plus aux yeux ! L’esthétique de cette nouvelle CR7 Mercurial Superfly Silverware est tout simplement magistrale. La couleur argentée qui recouvre l’empeigne est accentuée par des paillettes pour faire scintiller la chaussure au milieu des autres. Le bleu nuit présent sur le Dynamic Fit et les lacets contribuent à faire ressortir davantage la brillance de la paire. On retrouve également une touche orange acidulée sur le swoosh ainsi que sur le logo CR7. La semelle extérieure en carbone a également été travaillée avec un jeu de couleurs entre différents bleus avec un contour gris argenté. Nike a frappé fort en nous concoctant une paire exubérante et élégante à la fois.
Poids
A notre grande surprise, la CR7 Silverware est le modèle le plus lourd parmi toutes les Mercurial Superfly IV. Si le modèle original pèse 191g, la CR7 Galaxy culmine à 196 grammes contre 207 grammes pour cette dernière Silverware. Cela reste relativement léger mais si on la compare à l’adidas f50 adizero que l’on avait évalué à 150 grammes et la Puma evoSPEED 1.3, mesurée à 183 grammes, elle demeure assez loin de ces standards alors qu’elle prône justement la vitesse et la légèreté.
Maniabilité
On retrouve toutes les technologies qui ont fait le succès des précédentes Superfly avec le Flyknit qui permet un contact rapproché entre votre pied et le ballon. Le Nike Skin donne cet effet de seconde peau et le ACC (All Condition Control) qui assure un excellent contrôle de la chaussure dans toutes les conditions de jeu. La semelle extérieure est composée d’une plaque en carbone avec des crampons en lamelles synthétiques particulièrement fines qui accrochent parfaitement les pelouses sèchent et dures.
Solidité
Avec ces tiges toujours plus fines, la question de la solidité et de la durabilité revient inlassablement. De plus, avec cette version argentée, on peut craindre qu’un mauvais coup de crampons sur l’empeigne ou qu’un terrain boueux puisse faire perdre l’éclat de la CR7 Silverware. Il paraît évident que cette chaussure doit être réservée pour les grandes occasions et qu’elle est à proscrire sur des pelouses grasses. Globalement, les Mercurial Superfly IV peuvent avoir une longue durée de vie s’ils elles sont utilisées sur des pelouses naturelles sèches et dures. La tendance peut malheureusement vite s’inverser si vous ne respectez pas ces conditions.
Nos impressions
Pour avoir précédemment testé toutes les anciennes Mercurial Superfly IV, la CR7 Mercurial Superfly Silverware ne nous a pas du tout surpris sur un plan technique. Les caractéristiques sont quasiment les mêmes que les précédentes à l’exception que la Silverware nous a donné de meilleures sensations au niveau du confort. Elle compresse légèrement moins le pied, ce qui permet d’être encore plus libre de ses mouvements. Si vous avez la chance d’avoir les pieds fins, cette Mercurial Superfly est donc un régal. En ce qui concerne le toucher, il demeure très agréable mais pas du niveau de la Magista ou de la Tiempo. Ceci se justifie par le fait que les Mercurial Superfly IV, comme l’Hypervenom d’ailleurs, sont destinées aux attaquants qui ne portent pas longtemps le ballon mais qui se déplacent énormément, provoquent, accélèrent le jeu et enchaînent rapidement leurs mouvements.
Pièce de collection, on ne recommande pas la CR7 Mercurial Superfly IV Silverware pour une utilisation régulière et intensive. On le répète et on insiste dessus, si vous souhaitez qu’elle dure, il faut à tout prix éviter de la porter sur une pelouse grasse mais également sur du synthétique, car les crampons en lamelles risquent d’accrocher excessivement la pelouse sur ce type de revêtement jusqu’à provoquer des blessures. Esthétiquement, la chaussure est à couper le souffle, si bien que l’on a presque peur de jouer avec et de l’abîmer. C’est peut-être finalement son principal défaut ?
Les Nike Mercurial Superfly CR7 Silverware sont en vente à partir du 24/03 au prix de 300€ !
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