Interview

Éric Abidal : « À la fin d’une carrière, ce qui reste c’est ce qu’on a gagné »

Publié le 28/05/2021

Dans le cadre de notre collaboration avec Gazprom grâce à qui nous allons assister à la finale de la Champions League, nous avons eu l'opportunité de poser quelques questions à Eric Abidal, ancien joueur de l'OL et du Barça, et surtout double vainqueur de la Champions League.

Lors de la saison 2000-2001, Eric Abidal faisait ses débuts en Champions League avec l’AS Monaco. Après ce match, le latéral français a pris part à 63 autres matchs de la plus prestigieuse des compétitions européennes avec l’Olympique Lyonnais, le FC Barcelone et l’Olympiakos où il a terminé sa carrière en 2014. Vainqueur de la compétition a deux reprises avec le Barça, il compte aussi trois championnats de France, une Coupe de la Ligue, trois Trophée des champions, trois championnats d’Espagne, trois Supercoupe d’Espagne, deux Supercoupe d’Europe, deux Coupe du Monde des clubs et un championnat de Grèce.

Grâce à Gazprom, partenaire officiel de la Ligue des Champions et à l’origine du programme Football for friendship, nous avons pu lui poser quelques questions à propos de sa carrière et de ses équipements.

Quand tu regardes derrière toi, tes 64 matchs de Ligue des Champions et tes deux victoires avec le FC Barcelone, qu’est ce que tu ressens ?

Pour moi ça a été une chance de faire partie de ces joueurs qui ont eu l’opportunité de jouer la Champions League parce qu’il y en a beaucoup qui ne la jouent pas et on ne pense pas à tous ces joueurs qui ne la jouent pas. Et c’est vrai que pour moi ça a été une fierté, en tout cas voilà j’ai fait de ma passion un métier et j’ai toujours essayé de donner le meilleur de moi-même, que ça soit un petit match de coupe, un vieux match de Ligue 1, de Liga ou un grand match pour essayer d’atteindre des objectifs qui restent personnels mais surtout collectifs. Alors ouais, quand je regarde derrière moi il y  a énormément de travail pour au final gagner deux Champions League. Je pense qu’il y a des joueurs qui ont joué beaucoup plus de matchs que moi en Champions League et qui ne l’ont toujours pas gagnée. Je suis chanceux, je reste chanceux (rires).

Est-ce que tu considères cet accomplissement comme le plus beau de ta carrière ? 

Aujourd’hui oui. Après j’ai aussi eu la chance de jouer deux Coupe du Monde, que je n’ai malheureusement pas eu la chance de gagner. Mais à la fin d’une carrière, ce qui reste c’est ce qu’on a gagné, les trophées qu’on a gagnés parce que ce sont les trophées qui font l’histoire. Je suis très content d’avoir atteint cet objectif de gagner la Champions League. Tu la lèves une fois c’est beau, tu la lèves deux fois c’est très bien. Il y en a qui arrivent à la soulever quatre fois donc il faut les féliciter parce que c’est énormément de travail, individuel mais aussi collectif.

As-tu conservé des équipements souvenirs liés à ta carrière en LdC ? Ton premier maillot ? Les maillots des finales ? Des maillots échangés ? Des paires de crampons ?

Justement hier je parlais avec un ami à moi qui voulait me racketter mes maillots, c’est le fils de Luis Fernandez, qui est un grand collectionneur. Je lui ai cité deux trois noms il m’a dit « tu peux me les envoyer ? » (rires). En fait j’ai une grande collection de maillots et je suis très content parce que mon cinquième enfant est un garçon et ce que j’ai,  ça sera pour lui. Même si mes filles aussi aiment le football, mais pas à l’extrême. Mais c’est vrai que c’est bien d’avoir ces souvenirs là, et ce sera bien pour le petit. Il l a quatre ans mais il est déjà connecté à YouTube et regarde du foot et ça c’est très bien mais ce qu’il regarde c’est la génération actuelle. Quand il aura conscience des maillots que son papa lui a gardé, je pense que déjà ça fera un bon clin d’oeil, et j’espère qu’il la gardera et qu’il la partagera avec ses enfants etc. etc.

A travers son programme Football for friendship, Gazprom fait la promotion des valeurs d’un mode de vie sain et actif, et le respect des autres et des cultures au sein de la jeune génération. Y a-t-il quelque chose que tu voudrais dire à tous ces jeunes qui rêveraient de pouvoir un jour disputer la Champions League.

Déjà de respecter les valeurs de la vie parce que le respect, comme par exemple dire bonjour et au revoir ça coute rien. Travailler en équipe parce que tout seul on ne peut pas y arriver. Écouter les conseils et ne pas dire qu’à 16 ans on sais tout faire. Rêver grand, parce que ça ne coute rien de rêver grand. Et enfin, faire en sorte d’être le mieux accompagner possible pour atteindre ses objectifs.

Crédits photos : A la une (Getty via www.goal.com) – Champions League team (www.barcablaugranes.com) – Champions League (Twitter – @ChampionsLeague) – Olympique Lyonnais (www.european-nights.com) – 

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