Le Père Mercato a été généreux avec la Ligue 1. Il a offert au championnat de nouveaux joujoux aux numéros de séries parfois surprenants. Le 99 de Singo, le 93 pour Mvuka… Ces nouveaux jouets donnent encore plus de peps à la salle de jeu de la L1. C’est le moment de la passer en revue, avant que le Père Fouettard en expédie deux-trois en Premier League.
Il est l’un des numéros 99 les plus connus, Gianluigi Donnarumma a récupéré le nombre de son année de naissance (né le 25 février 1999) et celui qu’il portait à Milan, après avoir eu le 50 lors de sa première saison au PSG (à l’époque, seuls les numéros de 1, à 30 étaient autorisés, il fallait demander une dérogation pour obtenir un numéro de maillot supérieur à cela).
Hugo Ekitike a multiplié par deux son numéro 22 qu’il avait à Reims pour prendre le 44. Anecdote sympa : son numéro peut se lire à l’envers tout comme son nom de famille qui est un palindrome (essayez, vous verrez, ça surprend).
Voir cette publication sur Instagram
Côté monégasque, Takumi Minamino, en forme en ce début de saison, porte le 18, son nombre porte bonheur. Edan Diop représente son département de naissance, l’Indre-et-Loire (il est né à Tours) en arborant le 37. Breel Embolo a lui opté pour le 36. « Ce numéro m’a déjà porté chance à Bâle, déclarait l’international Suisse lors de sa présentation à Schalke en 2016. C’est avec lui que je suis devenu professionnel. Et puis, quand j’étais plus jeune, je prenais toujours la ligne de bus 36 pour me rendre à l’entraînement. Enfin, 3 + 6, ça fait 9, le numéro classique des attaquants. »
- À lire aussi : le numéro 88 bientôt interdit en Italie ?
La palme des numéros originaux de l’effectif revient sans doute aux deux jeunes de l’effectif Wilfried Singo (22 ans), arrivé en provenance du Torino qui a choisi le 99 et Soungoutou Magassa (19 ans), issu du centre de formation, qui porte le 88. Un hommage à sa date de naissance ? Il est né le 8 octobre 2003. Ce numéro, bien que pour le lié au 8, pris par Youssouf Fofana, peut parfois être mal interprété. Le 77 est porté par Gelson Martins, qui l’avait déjà dans le dos au Sporting Portugal, un numéro précédemment porté par Nani dans la capitale portugaise.
Voir cette publication sur Instagram
À Reims, Yehvann Diouf a le 94 dans le dos, hommage au département où il a passé son enfance. « J’ai grandi dans le Val-de-Marne et je me suis toujours dit que si j’avais la possibilité de choisir mon numéro de maillot un jour, je prendrais le 94 pour représenter le département, assurait le gardien du Stade de Reims. C’est un numéro qui me va bien. Même quand je joue à FIFA en carrière, je prends le 94 ! »
Mahdi Camara et son 45 rendent hommage à un ami décédé dans une fusillade en 2018, William Gomis, avec qui il partageait la chambre au centre de formation de Saint-Étienne. Son ami portait souvent le 4 et le 5, donc le milieu de Brest a décidé de combiner les deux.
- À lire aussi : le Real Madrid n’a pas de numéro 9 cette saison
Toujours en Bretagne, le Stade Rennais a présenté deux recrues phares avec des numéros atypiques. Nemanja Matic, a conservé son 21 qu’il avait à Benfica, Chelsea et en équipe de Serbie. Enzo Le Fée, autre gros mouvement du mercato a choisi le 28. « C’est le numéro de naissance de ma mère et de ma femme », déclarait-il lors de sa présentation. Le jeune attaquant Bertug Yildirim a jeté son dévolu sur le 99, histoire d’avoir toujours un 9 sur son dos ?
Voir cette publication sur Instagram
Le promu Le Havre a dans son effectif un numéro 93 et un 94. Le premier est attribué à Arouna Sanganté, qui représente le département où il a grandi (Seine-Saint-Denis) et le second, Abdoulaye Touré, son année de naissance. Il est né le 3 mars 1994 à Nantes.
- À lire aussi : pourquoi Declan Rice porte le numéro 41 ?
À Strasbourg, l’Ukrainien Eduard Sobol, porte le 77, sans qu’une explication n’ai été donnée jusque-là. C’est le même cas à Nice où Youssouf Ndayishimiye (55) et Teddy Boulhendi (77) portent des numéros insolites sans que l’on n’en connaisse la raison.
Mvogo : « j’aurais bien pris le 1, mais il n’était pas disponible ! »
À Toulouse, le nouveau gardien du Téfécé, Guillaume Restes, a opté pour le 50. De sorte à avoir le 5, son année de naissance (il est né le 11 mars 2005) ? À confirmer.
Voir cette publication sur Instagram
Pour son arrivée à Lorient Isaak Touré a conservé son numéro 95, hommage à son département de naissance (Val d’Oise). Yvon Mvogo a lui opté pour le 38, faute de disponibilité : « J’aurais bien pris le 1, mais il n’était pas disponible ! Je me suis donc rabattu sur le 38 car je voulais un numéro avec un 8, mon chiffre porte-bonheur. Tout au long de ma carrière, j’ai toujours eu des numéros avec un 8 : le 18, le 28 et le 38, comme au PSV. » Dominique Youfeigane porte le 94 pour son département de naissance (il est né à Saint-Maurice dans le Val-de-Marne). Le Norvégien Joel Mvuka a lui hérité du 93.
Ne parlez pas du numéro 10 à Savanier
À l’autre bout de la France, la recrue de Metz Joel Asoro a pris le 99.
Téji Savanier, milieu offensif élégant de Montpellier a choisi le 11 car c’est un numéro qui lui réussit bien. Ne lui parlez pas du 10 ! « Avec le 10, je suis descendu de Ligue 2 en National avec Arles-Avignon (en 2015), précisait-il au média 90football.fr. Je me suis dit : « Je ne porterai plus jamais le 10. » À Nîmes, je suis arrivé avec le 11. Ça m’a souri, j’ai fait des belles saisons avec donc pourquoi pas le garder ? »
Falaye Sacko porte à la Paillade le 77. « J’ai choisi le numéro 77 car j’aime le chiffre 7 donc quand je prends un numéro, il me faut un 7 dedans, expliquait le latéral malien. C’est un conseil de ma grand-mère. Comme je n’ai pas pu avoir le 17, j’ai pris le 77. » Mamadou Sakho représente sa ville de Paris qu’il aime tant en arborant fièrement le 75.
Ismaily : « ça fait maintenant neuf ans que je porte ce numéro »
Au FC Nantes, le jeune Nathan Zeze (18 ans) porte le 44. Né dans la ville de son club, il porte le numéro du département de Loire-Atlantique. Mostafa Mohamed, pur avant-centre, a choisi le 31 qu’il portait déjà à El Geish (Égypte) et à Galatasaray (Turquie).
Voir cette publication sur Instagram
Kyei et Bela représentent le département où ils ont grandi
À Lens, Facundo Medina porte le 14, étrange pour un défenseur central.
Le Clermontois Grejohn Kyei porte le 95, en hommage à son département de naissance (il est né à Gonesse dans le Val d’Oise) et son année de naissance (1995). Jérémie Bela, né à Melun, représente lui l’Essonne en portant le numéro 91. Johan Gastien, né le 25 janvier 1988, a choisi lui le 25. Le gardien Mory Diaw porte le 99.
Voir cette publication sur Instagram
À l’OM, la recrue Amir Murillo arrive avec son numéro 62 qu’il portait déjà à Anderlecht et aux New York Red Bulls. Chancel Mbemba arbore lui le 99, le 19 qu’il avait à Porto n’étant pas disponible lors de son arrivée sur la Canebière.
Samuel Umtiti a délaissé le 23 qu’il portait à Lyon et au FC Barcelone pour le 14 à Lille, son numéro de naissance (il est né le 14 novembre 1993). Ismaily a conservé son 31, un numéro qui lui réussit bien. « Ça fait maintenant neuf ans que je porte ce numéro, expliquait-il lors de sa présentation. Il fait partie de ma carrière, de ma vie. […] J’espère que ce numéro m’apportera la même réussite qu’à Donetsk. »
Mais s’il y a bien un club qui nous perd avec ses numéros de maillots, c’est bien Lyon. Rémy Riou, gardien remplaçant porte le 17, Duje Caleta-Car, défenseur, le 55 et au milieu, Ainsley Maitland-Niles le 98, Skelly Alvero le 80 et Mohamed El Arouch le 84. Devant, Jeffinho porte le 47 et la recrue ghanéenne Ernest Nuamah conserve le 37 qu’il portait à Nordsjaelland (Danemark).
Aucun commentaire pour le moment